Tags sur les murs, bris de vélos ou d’Abribus...
Il faut signaler le tag, nettoyer, repeindre, au total 42 000 interventions par an ont lieu à Montpellier, toutes payées par la mairie. "C’est pour le cadre de vie des habitants, ça fait partie du sentiment d’insécurité ou de mal-vivre", explique le directeur du service de propreté à la mairie de Montpellier, Bernard DEVAU.
Les dégradations en tout genre coûtent à la ville de Montpellier 3 millions d’euros chaque année, soit la moitié de la somme nécessaire à la construction d’une école. Mais les grandes villes ne sont pas les seules concernées. En France, les dépenses relatives aux dégradations diverses s’élèvent à :
5,5 milliards d’euros par an. Quel scandale - quelle folie - quelle bêtise - quel énorme gâchis !
Les tags et autres graffitis sont devenus, par leur ampleur, un phénomène de société. En ville ou à la campagne, ils sont partout, sur tous les supports : façades, cages d’escalier, véhicules…
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Quiconque refuse de capituler devant les tagueurs s’expose à l’escalade d’infamantes représailles et à une guerre d’usure que beaucoup se résignent à perdre, la considérant comme ingagnable car trop inégale.
Les municipalités qui s’efforcent de lutter contre la prolifération des tags, dépensent chaque année des sommes considérables. Dans une période où il est impératif d’économiser les deniers publics, il est indispensable de dénoncer les pratiques agressives et inciviles des tagueurs impénitents.
Rien de tels que des exemples précis pour pouvoir réellement prendre conscience de ce que vivent douloureusement tous ceux qui refusent de rester tagués.
Tags et Graffitis
Il importe de différencier le tag du graffiti. Le tag est associé à un acte de vandalisme tandis que le graffiti constitue une forme d’art urbain qui peut parfois être exprimée en toute légalité.
On définit le graffiti comme un ensemble de représentations graphiques réalisées sur une surface. Ces représentations peuvent être à caractère social, politique, religieux, publicitaire ou décoratif et sont considérées comme étant de l’art urbain. On retrouve des graffitis sur des murs et sous des ponts, notamment.
Un graffiti devient illégal lorsqu’il est réalisé sur une surface non autorisée.
Quant au tag, il s’agit d’une signature personnelle ou d’un pseudonyme gribouillé et apposé à plusieurs endroits. Le tag peut aussi prendre la forme de simples inscriptions pour délimiter un territoire.
Cette activité est toujours considérée illégale.
Les tags se retrouvent principalement sur le mobilier urbain, la signalisation routière, les boîtes aux lettres et les bâtiments.
Le vandalisme dû aux seuls tags est économiquement très couteux. Il fait violence aux plus faibles et est socialement particulièrement nuisible, car il est transmet un message de totale irresponsabilité et de laisser aller, incompatible avec l’application nécessaire aux bons apprentissages scolaires.
Rien de tel qu’un exemple pour comprendre la différence entre ce qui est légal et peut avoir un caractère artistique, et ce qui est pur vandalisme et n’a aucune valeur artistique.
30 avril 2012, les copropriétaires ont subi le vandalisme des tagueurs
8 juillet 2012, les copropriétaires ont de toute évidence donné leur accord au graffiteur pour qu’il montre son talent
La fresque artistique masque désormais les gribouillis des tagueurs
10 mai 2015, La différence entre le tag et le graffiti est ici patente
10 mai 2015, Le graffiti est une œuvre artistique (ici collective) signée
10 mai 2015, Le tag porte à lui seul la signature de l’auteur de ce que l’on a coutume d’appeler une incivilité