Institut de coopération

avec l'Europe Orientale

"Apprendre à se connaître, pour savoir se comprendre"

Site réalisé avec SPIP

Mots-clés



Nouveautés sur le Web

___ Géopolitique

Du grec γη (« terre ») et πολιτική (« politique »), la géopolitique « désigne tout ce qui concerne les rivalités de pouvoirs ou d’influence sur des territoires et les populations qui y vivent », c’est-à-dire l’étude des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.

La géopolitique repose alors sur l’analyse des objectifs visés par les acteurs et leurs moyens mis en œuvre pour y arriver. Les acteurs sont variés : ils peuvent être des États, mais également des « mouvements politiques ou des groupes armés plus ou moins clandestins ».

Les espaces sont tout autant variés de par leurs variations de tailles : les plus petits peuvent être analysés à une petite échelle (ville, commune, rue…), ou à une plus grande échelle (région, État, espaces inter- étatiques, planète).

Originellement, c’est en Allemagne que la notion de géopolitique a été construite, principalement par Friedrich Ratzel. Cependant cette dernière servait à légitimer la puissance et l’expansionnisme allemand. L’utilisation de cette dernière par l’idéologie nazie a proscrit un temps cette discipline dans l’après guerre, notamment en France, car largement connotée.

Pourtant la nécessité pour les décideurs politiques et les citoyens de mieux comprendre les conflits qui les entourent et ainsi d’en comprendre les enjeux a contribué, depuis les années 1980, au renouveau de cette discipline. À ce titre c’est au cours de la guerre du Vietnam puis du conflit qui opposa les Khmers rouges aux Nord-Vietnamiens, que la géopolitique recommença à être utilisée.

Dernier ajout : mercredi 31 janvier 2018.

Articles de cette rubrique

N° 69 Quand on sait

Écouter ce que l’on entend et regarder ce que l’on voit,

lundi 1er janvier 2018
Comme les médecins de Molière, nombre d’ experts de géopolitique autoproclamés s’efforcent de masquer leurs sphères d’ignorances en usant de mots abscons, qui ont la prétention d’être les seuls termes savants capables de nommer des situations complexes. Quel que soit leur domaine de compétence supposée, nombreux sont les experts qui sont affectés de carences et de faiblesses diverses et multiples qui altèrent leur jugement. Il est donc imprudent, voire quelquefois dangereux, de faire confiance (...)

N° 51 Tribune libre de Andreï GRATCHEV mise en ligne par Le Monde le 9 novembre 2017

« Entre droit à l’autodétermination des peuples et respect de l’intégrité des États, la quadrature du cercle »

lundi 13 novembre 2017
Sur fond de crise catalane, Andreï GRATCHEV, ancien porte-parole de Mikhaïl GORBATCHEV et témoin de l’effondrement de l’URSS, insiste, dans une tribune au « Monde », sur la recherche de compromis entre ces deux principes normatifs du droit international. Faculté de droit de Montpellier, le 25 novembre 2011 En 1917 la révolution d’Octobre a « ébranlé le monde ». Tirant un trait sur l’ancien ordre mondial, elle a mis fin au dernier des grands empires-continents qui dominaient les siècles précédents. (...)

N° 45 Andreï GRATCHEV publie un nouveau livre (Alma éditeur).

Un nouvel avant-guerre ?

mercredi 11 octobre 2017
Quelles sont les caractéristiques de ce monde post-guerre froide ? Sommes-nous entrés dans une seconde guerre froide, prélude à une Troisième Guerre mondiale ? A quoi jouent les États-Unis ? Quelle est la stratégie russe aujourd’hui ? Après la critique du modèle ultra-libéral, Andreï GRATCHEV dénonce l’illusion d’un monde sans guerre. À PROPOS DU LIVRE La fin de la Guerre froide et la disparition de l’URSS ont laissé croire que les États-Unis – et ce qu’on appelle encore l’Occident – l’avaient emporté. (...)

N° 36 . Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne veulent plus faire la guerre au nom de la démocratie aux quatre coins du monde.

« Le crépuscule des néoconservateurs »

mardi 18 juillet 2017
Aussi curieux que cela puisse paraître, le mouvement néoconservateur - qui met la démocratie au-dessus de la paix -, né en Amérique en même temps que le reaganisme et sa lutte contre « l’Empire du Mal », a eu pour père spirituel un ancien militant trotskiste, William KRISTOL. Et son premier parrain politique, le sénateur JACKSON, est venu du Parti démocrate. En 1996, Bill KRISTOL et Robert KAGAN affirment, dans un article intitulé « Vers une politique étrangère néoreaganienne », que « les buts (...)

_En Bref_


GÉOPOLITIQUE

12 mars 2017.
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0